Appelée aujourd’hui Discipline Non Linguistique (DNL), la DNL est un cours optionnel où le professeur propose son enseignement en anglais. À l’institut Lemonnier, les mathématiques en anglais sont proposés aux élèves du lycée Général et Technologique dès la Seconde. Nous sommes allés à leur rencontre.
Leurs témoignages
5 élèves de Terminale ont volontairement témoigné de leur choix de s’inscrire en DNL. Nous remercions Aymeric, Clément, Hélie, Lucie et Thomas ; ainsi que leur professeur Odile Jenvrin, qui nous ont accordé de leur temps pour nous expliquer :
Aymeric FINFE, 17 ans, en classe de Terminale Générale à caractère scientifique : « Je me suis inscrit en DNL dès la Seconde. Je me disais que c’était un bon moyen d’avoir un niveau en anglais satisfaisant. L’anglais est très utile pour comprendre tout ce qui se passe dans le monde. J’ai déjà voyagé dans des endroits où l’anglais était la langue la plus utilisée. J’ai vraiment utilisé mon anglais lors du dernier séjour en Espagne. Ce voyage Erasmus nous a mis en contact avec un lycée espagnol, où une classe, comme la notre, travaille en DNL et pratique l’anglais. J’aimerais travailler dans l’animation 3D, dessin animé, jeux vidéo. En visitant l’institut Lemonnier, un jour de Portes Ouvertes, j’ai tout de suite perçu la grande variété des filières et surtout j’ai découvert Course en Cours et cela m’a beaucoup plu. »
Clément POMMIER, 17 ans est en classe de Terminale STI2D (Sciences Technologiques de l’industrie et du Développement Durable) :
« J’ai choisi de participer à la DNL surtout pour pratiquer l’anglais. Cela rajoute des points au Bac. Ce cours réunit des élèves des classes de Terminale Générale, de Sciences Technologiques de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D) à la fois en spécialités Innovation Technologique et Éco-conception (ITEC) et Science informatique et Numérique (SIN). Cela permet de retrouver les copains et de mettre en commun des notions que chacun apprend dans sa spécialité. Madame Jenvrin anime le cours de mathématiques en anglais, à l’oral l’anglais prend toute sa place et à l’écrit les mathématiques. Ainsi, nous avançons sur les deux enseignements. Je suis ici depuis 3 ans et maintenant, je connais tout le monde. Je me sens à ma place et j’ai vraiment le sentiment de préparer mon avenir avec toutes les spécialités. Plus tard, j’ai envie d’être assembleur – monteur dans l’industrie et de pouvoir créer les documents techniques en conformité avec le produit conçu.»
Hélie SAILLARD-LEPAGE a un an d’avance, il est arrivé en classe de Seconde, après une 3ème au collège St Joseph : « La DNL est une option et comme j’espère faire une École d’ingénieur, je m’y suis inscrit. Je souhaitais mettre toutes les chances de mon côté. Quand je suis en DNL, j’ai vraiment l’impression d’être dans un cours d’anglais. Je suis allé en Crête, à Londres et à chaque fois, c’est l’occasion de pratiquer la langue. Comme mon père, lui-même ancien élève de Lemonnier, travaille aujourd’hui à l’étranger, il m’a convaincu que l’anglais est une nécessité dans notre société actuelle. L’ingénierie automobile me séduit beaucoup, l’aéronautique également ; mais je suis encore indécis. »
Lucie MOREL, pontépiscopienne de 16 ans, a intégré l’institut Lemonnier en internat. Aujourd’hui en classe de Terminale STI2D : « J’ai choisi la DNL parce que j’aime l’anglais et les mathématiques. J’aimerais être professeure des écoles. Quand je suis en DNL je me sens plutôt en cours d’anglais. Malgré quelques difficultés au début, c’est très bénéfique pour moi. Cette option permet de prendre des points au Bac, on ne peut pas en perdre»
Thomas CHABLE, 17 ans, en STI2D : « Je suis dyslexique et dysorthographique sévère, ma scolarité n’a pas toujours été facile. J’ai commencé à m’intéresser à l’anglais seulement en classe de 3ème et c’était une matière difficile pour moi. La DNL m’a beaucoup aidé à comprendre cette langue et à mieux la parler. Cette matière doit pouvoir m’aider à obtenir mon baccalauréat. Quand je suis en DNL je me sens à l’aise et j’appréhende beaucoup moins l’anglais. J’aimerais devenir programmateur de robot et donc l’anglais est la langue d’usage dans ce type de métiers. La programmation m’intéresse vraiment, car j’aime beaucoup créer.»
Choisir la DNL, c’est se former sereinement
Les professions scientifiques et technologiques d’aujourd’hui attendent de leurs acteurs de maîtriser suffisamment l’anglais pour être en capacité de partager leurs compétences avec des collègues étrangers. Nos élèves doivent savoir parler et écrire en anglais pour exercer leur métier scientifique ou technologique au delà des frontières de leur pays. Ils se donnent le temps d’acquérir cette compétence exigée pour valider certains diplômes de technicien supérieur et d’ingénieur.
Les objectifs de l’option DNL
S’exprimer en expert scientifique à l’international.
Valoriser son parcours par la ligne « maths en anglais » lors des candidatures post-bac sur ParcourSup
Acquérir de l’aisance à l’oral et des connaissances en vue de l’épreuve terminale du Baccalauréat, le Grand Oral (en français)
Avoir envie d’apprendre par pédagogie de projet, autrement que par les «devoirs surveillés»
Le contenu de la Discipline Non Linguistique ( DNL)
Cours de mathématiques en anglais par un professeur de mathématiques : 1 heure / semaine en Seconde, en Première et en Terminale.
Cours d’anglais de renforcement par un professeur d’anglais, 0.5 heure /semaine en Première et en Terminale.
Une mention européenne est ajoutée sur le diplôme du Baccalauréat.
Le programme pédagogie de la Discipline
En mathématiques, les élèves utilisent leur programme officiel de classe de mathématiques en français, pour le répéter ou pour l’approfondir. En anglais, ils s’expriment comme un expert scientifique, avec un niveau linguistique suffisant pour être compris d’un anglophone.
En pratique, sur trois ans de lycée, tous les élèves progressent quel que soit le niveau initial, en maths ou en anglais.
En seconde, les élèves acquièrent par le jeu le vocabulaire en anglais du calcul et de la géométrie. En première et en terminale, grâce à l’enregistrement vidéo, chaque élève s’entraîne à l’oral d’un expert scientifique en anglais. Les consignes données sont compatibles avec celles de l’épreuve du grand oral du bac en français pour servir d’entraînement sur le long terme.
La pédagogie de projets
En seconde et en première, les élèves correspondent en ligne avec d’autres élèves étrangers sur la plateforme de projet européen eTwinning de European School Education Platform.
Ensemble, au-delà des frontières géographiques, les élèves co-construisent une compréhension des maths avec d’autres élèves étrangers.
La fête annuelle Erasmus Day avec sa cérémonie tenue en octobre dans le lycée est le moment de remettre à chaque élève son attestation de participant au projet eTwinning pour la qualité de sa contribution. En Terminale, cette attestation vient enrichir le profil ParcourSup.
Des voyages pédagogiques !
Sous réserve de financement Erasmus et de succès des échanges virtuels, un voyage physique peut être proposé aux élèves pour aller rencontrer leurs partenaires virtuels dans leur école.
Autant que possible et selon le contexte de faisabilité concrète, l’objectif est de faire une offre de voyage à l’étranger à chaque élève au cours de sa scolarité au lycée entre la Seconde et la Terminale.
Lien vers notre page « ouverture à l’international » : ICI
Contact : 02 31 46 72 00
La professeure de DNL mathématiques en anglais : Odile Jenvrin
Le directeur adjoint au lycée général et technologique : Eric Leclerc