BTS Aménagements Paysagers
Les apprentis en BTS Aménagements Paysagers souhaitent partager leurs projets pendant leur formation dans cette rubrique, dont ils ont trouvé le nom : « Nos apprentis ont du talent » !
Formation en apprentissage à l’institut Lemonnier, le BTS Aménagements Paysagers permet de rentrer en entreprise, tout en continuant à apprendre et valider un diplôme. C’est le principe de l’alternance entre temps en entreprise et temps en centre de formation.
Leurs projets
Beaucoup de projets inscrits dans le calendrier comme :
– l’aménagement d’une terrasse de 600m2 au collège saint Joseph
– Conception d’une plate-bande pour l’entreprise « fabrique moi un bonbon
– Gestion des milieux naturels
– Encadrement des élèves de 4ème dans l’enceinte du lycée
Aujourd’hui, les apprentis présentent le chantier de l’abbaye de Saint André en Gouffern
Un peu d’histoire
L’abbaye de Saint-André-en-Gouffern a été fondée en 1131. Les vestiges de cette abbaye se dressent sur la commune française de La Hoguette, tout près de Falaise, dans le département du Calvados, en Normandie. Cette abbaye dépend du diocèse de Sées.
Le chantier
La demande de l’Abbaye est de créer un jardin médiéval.
« Nous avons commencé par enlever les bambous, réaliser les mesures avec le matériel topographique pour créer le jardin. Criblage de la terre pour améliorer le travail du sol et la taille des végétaux. »
Le jardin médiéval ?
Source Web : l’amenagement-jardin.net
Le jardin médiéval est un hortus conclusus, c’est-à-dire un jardin clos, secret calme, idéal pour méditer et chuchoter des secrets. Il est préservé au vu et au su par des murets et des haies. Le jardin médiéval est un jardin de cloître ou d’abbaye, voire de cimetière. On trouvait des arbres et des vignes palissées le long des murs de cimetières au Moyen-Age. Il faut dire qu’à l’époque les particuliers n’avaient pas réellement de jardin, et les seigneurs non plus, du moins pas selon la définition qu’on en a aujourd’hui.
Ces jardins faisaient partie de la vie quotidienne des moines ou religieuses.
Il faut imaginer un jardin autarcique, directement inspiré du jardin d’Eden, qui devait donc se suffire à lui-même. On y trouve :
– de quoi se nourrir
– de quoi se soigner
– de quoi faire acte de dévotion, avec des plantes sacrées.
Les images en diaporama : ICI
